La douleur qui lacére
Maissa Boutiche
Depuis ton depart, sans adieu, sans au revoir,
J’ai chuté
Du haut de ma colline,
Mon cœur est devenue une tente habitée par la solitude
Quand à mon corps,
Endolori de ses blessures,
Ma chute est des plus fatale pour ma féminité sensible
Dans le temps, je tombais,
puisant ma force de ta présence, de ton amour, de ton élan,
Je me relevais plus forte
Souriante, écarlate
Amoureuse de la vie, comme une adolescente
Confiante de mes longues années.
Aujourd’hui
Mes mains tremblent, ne palpent
Qu’une place froide et vide et mon regard
S’égare sur cet oreiller
Que je serre dans mes bras,
Que je purifie de mes larmes,
S’eparpillent mes sentimenents avides.
Quand à mon pas, il refuse d’avancer,
Mes jambes refusent de mon porter,
Pour remonter
Au Mont de ma colline,
D’amour dénudée
Et inhabitée.
Dois je succomber à ma chute,
Où puiser
Ma force
De la douleur, qui assagie,
Me nourrir de ma foi
Et de mon foie
Pour apaiser mes plaies et ma faim
Qui gemisent ?
Depuis ton départ.
Je suis devenue une femme sans visage,
Aux traits sans expression
Aucune de joie ne m’eggaie
La douleur à vole tout sourire sur mes traits
Et le beau de mon regard
N’est plus.
Mon âme en voyage depuis des jours,
L’enfant en moi endormi, depuis des mois,
Mes peines sur le dos, un fardeau
Seuls,
Les rêves endeuillés m’accompagnent
Tout à changé
Tout n’a aucun sens
Tout est chagrin
Le temps est devenu une horloge qui tourne dans le vide,
Le jour paresseux , au visage livide,
L’angoisse avec mes nuits, cohabite
Le lit intact, sans vie.
Maissa Boutiche, Ain Bénian, Alger, Algérie.
Douleur et tristesse qui étreint le coeur.
Très touchant en te lisant.
Nouara Salsabil, que Dieu t’épargne toute douleur, merci de ta lecture approfondie qui apaise ma blessure, bisou.