Sur ce sol Dictateur

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Sur ce sol Dictateur
Maissa Boutiche

Les mots sont un refuge، pour les âmes, tristes
Et
La foi est une étoile,
Qui illumine ton ciel et le chemin
Où l’amour t’attend.
Comme le gazouillement, d’un oiseau, heureux, battant les ailes,
Perché sur un arbre,
Qui fête, le printemps.

Le mot est une note, une porte sans verrou, qui te porte dans un monde vert, Qui te fait pousser les ailes
Où tu voles libre, léger, Sans chaînes et sans fer, dans le ciel azuré.

Le poème est un sentiment
Enfoui dans le cœur du poète,
Qui libére du joug,
D’un présent qui nous fouette,
Où nous âmes se rebellent
Construisent des passerelles, dansent sur le rythme de la vie, une pirouette,
Où le joie et la douleur
S’entremêlent
Dans une sonate ou une aquarelle.

L’exil , est une fuite vers un ailleurs, que nous croyons tous, meilleur,
À la recherche d’une patrie, Qui se change en camp de réfugiés, mal vus et maltraités, fuyant le feu des obus.
.

Le rêve est une ville
Qui nous ouvre les bras, à chaque heure.

Quant à la douleur, elle est ce monde nu, où la souffrance,
Des âmes denses, à la quête d’un brin de paix,
Qui nous enlace pour oublier.

L’absence
Est une allée longue et étroite qui éttoufe les cœurs meurtris, les sans voix
Qui veulent se libérer
Du joug de la douleur،

À la portée de mes désirs, déchirés, de mon vécu, assassiné, à bout portant
Et le vide,
Est un portait défiguré,
Du passé et
D’un présent entre les mains de l’esclavage, des souvenirs, qui s’imposent, refusent d’apaiser nos blessures et forent au plus profond nos plaies.

L’art est une plume, un pinceau, une âme
Qui devoilent, mettent à nu, notre esprit, nos pensées, papillon,
Sur du papier dictateur,
Qui nous demande toujours, plus.

Nos vœux, marginalisés,
À la croisée des chemins
Barricadés, sur un sol, injuste, qui te tourne le dos, te met la face au mur.

La poésie est thérapeute,
Allége tes maux, apaise des plaies, qui crient, te poussent à lutter, à t’imposer,
À monter au Mont, pour te détacher de ta solitude.

La vie est la sève,
Quand à l’amour, il est cette source où l’eau coule et ne se brise, qui désaltèrera ta soif et te poussera à continuer.
Quand à la plume poetisue
Elle est l’orpheline la plus pauvre dans le monde de la littérature.

Sur ce sol dictatteur
Tu ressusciteras tant bien que mal, de gré ou de force, aux milieu de tant de belles fleurs et de roses,
Qui habillent de beau, et arôment ta colline oubliée.
Maissa Boutiche.

Maissa Boutiche

2 تعليقات
  1. امينة كاديك يقول

    اروع ما قرأت من شعر منبثق من الواقع المعاش
    كل تحياتي للشاعرة ميساء بوطيش

    1. Maissa Boutiche يقول

      Bonsoir chere amie et Lady Amina Kadik, de ta Noblesse, je te remercie du plus profond de mon coeur, pour ton magnique commentaire.
      big bisous, tu me manques beaucoup.
      Maissa Boutiche

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