Pensées à vol d’oiseau

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Pensées à vol d’oiseau

Maissa Boutiche

 

Entre un amour perdu et un cœur brisé,
elle se cherche dans les yeux des jours,
dans les bras des mois qui passent et des années
qui filent un soi démuni.

Quand les chaînes de la solitude tissent ces moments,
elle se sent si lasse, mais elle est sensée goûter
à la saveur de la vie qui l’incite à faire face,
à monter la vague et apprendre à nager ?

Une incroyable démarche, (vide, solitude et absence),
que faire quand on est femme devant ces sévices ?

Prenant son cœur en mains, croyant en un meilleur
demain, elle essaye du peu de ce qu’elle a comme force
à entamer une incroyable et pénible démarche.

Peut on aussi facilement oublier, ou faire semblant
d’oublier, pour que notre vie marche ?
Ca s’avère très dur et ce n’est pas du tout facile
que notre vie ait une nouvelle tournure et nous
dénuder de tout souvenir?

Pour un être fragile au cœur si sensible,
faut simplement oublier, essayer coûte que coûte
de tourner la page, mais ce n’est pas facile d’oublier,
il faut du temps, beaucoup plus de temps pour se
reconstruire, se démarquer de la peur et ses angoisses,
de ces longues nuits qui s’étirent, apprivoiser sa solitude
et meubler ce lacérant vide et ne plus poser
cette pertinente question, qu’adviendra t-il de demain?

Incroyable mais juste, il faut de la patience s’armer
pour surpasser sa douleur et cette profonde blessure
qui entaille les dunes de son corps et tatoue
de ses griffes sa peau?

Faut il faire fie au sautes d’humeurs de la vie, de s’offrir
du plaisir, rire aux éclats, goûter à nouveau à la sève
de la vie ? Est-possible de se réconcilier avec le vide,
de croire de renouveau en soi?

Ce ne sont que des questions, qui dialoguent avec
supposant et peut être, mais hélas, rien ne sera
comme hier, il était une fois, où l’amour
était présent et mon sourire rayonnant.

Y a seulement que la sagesse et la foi, si elles
sont Reines en soi; on y arrivera peut être à faire
un premier pas, accepter sa vie telle qu’elle est
devenue et ignorer de ce qui adviendra demain.

Il suffirait de purifier son cœur du harcèlement
de la solitude, du vide qui nous vide, gérer la peur
qui meuble nos profondeurs, en ce moment
peut être on y arrivera?

J’ai une grande foi, mais je n’y crois pas, que l’amour perdu
et ce cœur brisé ainsi que le vide et Madame la solitude
se réconcilieront avec moi, avec mes jours à venir et les mois
qui s’étirent et ces années radines qui passent sans m’offrir
un amour pour m’étreindre, me réchauffer de ses bras
et son ardeur, ranimer les braises du cœur,
hélas, à jamais brisé?

Maissa Boutiche, Ain Bénian, Alger, Algérie.

 

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