Reves et désirs

Reves et désirs

Maissa Boutiche

Assise sur le sable, elle regarde la naissance des vagues
Et le chant de l’écume, qui lui chante, le silence.

Le ciel bleu azuré, en été
Dans son regard les rêves et désirs, s’embrassaient,
quant au chagrin en son cœur qui pleurait, grandissait.

Elle leva ses yeux bleus, regarda les mouettes,
exerçant avec grâce, leurs pirouettes
une envie harcelante, l’enveloppe et elle se dit :
Ah ! Si je pouvais sur leurs ailles, partir, voyager,
accoster, dans un champs,
écouter, la symphonie de la rivière, et tout oublier.

Elle s’assoie, sous l’ombre, des arbres habillés de vert,
où la main de la brise de désir, les faisaient frémisser.

elle prend soin de regarder le reflet de son son corps, assoiffé,
dans le miroir de la rivière, prendre goût à la vie
et d’un coup, toutes ses peines, évanouies.

De sa voix au timbre musical et suave, elle murmure:
– plus de mal, point de douleur, plus de rêves qui m’épuisaient, faconnant, la tristesse sur mes traits.

Sous le soleil et le feu de ses rais, qui la brûlent,
elle se recroquevilla, sur elle même, s’allongea, sur le sable, fatiguée, s’abandonna sur la poitrine, de ses pensées nomades,
Elle ferma ses beaux yeux océan et s’assoupie.

Maissa Boutiche, Ain Benian, Alger, Algérie.